Bonjour, (voire post en dessous d'abord, original le bug)
je vais répéter, une fois de plus.
La notion de Peak oil ne veut pas dire grand chose. Tout simplement parce que le terme pétrole recouvre une réalité très variée. Selon le lieu d'extraction ou de production, le pétrole sera de plus ou moins bonne qualité, dans le sens où il devra être plus ou moins raffiné, d'une part, et dans le sens où il offrira un plus ou moins grand intérêt énergétique d'autre part.
Donc, en premier lieu, il faudrait préciser de quel pétrole on parle. Si on parle, par exemple, des pétroles qui entrent dans la catégorie "pétrole conventionnel", c'est à dire le pétrole qu'on extrait d'une nappe située à moins de cinq cent mètres de profondeur, eh bien le maximum de production se serait situé vers 2005, d'après le consensus.
A l'inverse, si on parle de "tous liquides", c'est à dire, outre le pétrole conventionnel, l'ultra profond, les sables bitumineux, les charbons et gaz liquéfiés, les biodiesels, et les divers liquides résultant de l'exploitation gazeuse, eh bien le maximum de production a eu lieu ... le mois dernier ... pour l'instant.
Mais au-delà du fait que la notion de peak oil est un fourre-tout, il y a le fait qu'il s'agit d'une erreur conceptuelle. Car le maximum de production produite ... est un indicateur parmi d'autres. Et pas le plus pertinent.
Dans une société financiarisée comme la notre, l'indicateur le plus pertinent est le prix.
Alors, le calcul de ceux qui croient au peak oil, et qui pourrait à terme s'avérer relativement exact, est que quand la production baissera, si la demande reste au moins constante, le prix devrait monter fortement. C'est en vérité très théorique.
Le prix n'est pas fonction que de l'offre et de la demande, mais de bien d'autres choses, liées à la physique, pour une part (coût de production), et au commerce humain, d'autre part (éléments stratégiques et politiques).
Enfin, il faut garder à l'esprit que l'énergie étant au coeur du fonctionnement de notre civilisation, et le pétrole représentant environ les trois quarts de l'énergie primaire dépensée dans le monde, le prix du pétrole est une variable stratégique au regard du fonctionnement de l'économie mondiale, et en capacité à interférer profondément sur le bon fonctionnement de celle-ci. Sur cette dernière affirmation, on dispose du vécu des trois chocs pétroliers actuellement identifiés dans l'histoire, 1973, 1981, 2008.
Ayant analysé les différentes données disponibles à ce sujet, j'arrive à un prix "maximum" d'environ 60 dollars actuels permettant un fonctionnement harmonieux de l'économie mondiale.
A l'heure où je frappe ceci, j'ai le crude à 88,11 dollars le baril, et le brent à 97,77 dollars le baril, et donc bien au-dessus des 60 dollars estimés précédemment.
Il est clair que dans ces conditions, le prix contribue déjà à arbitrer la demande, en en décourageant une partie, rendant la notion de peak oil douteuse.
Sachant que selon moi, le prix du crude reflète essentiellement des difficultés d'accès (prix marginal de production), et le brent, en plus un problème de manque d'offre, on voit bien que la notion de peak-oil est inappropriée pour évaluer un risque sur le fonctionnement économique et social mondial, puisque les seules difficultés d'accès rendent son prix "trop cher pour le bon fonctionnement économique" selon moi, et que l'on risque donc fort, toujours selon moi, de se casser la gueule, avec alors une incidence forte sur la production de pétrole qui baissera ... en raison de la baisse de la demande.
je sais que c'est un peu plus difficile à comprendre que le peak oil, mais celui qui veut tenter de s'adapter aux temps à venir serait bienvenu selon moi à faire quelques efforts de compréhension.
je vais répéter, une fois de plus.
La notion de Peak oil ne veut pas dire grand chose. Tout simplement parce que le terme pétrole recouvre une réalité très variée. Selon le lieu d'extraction ou de production, le pétrole sera de plus ou moins bonne qualité, dans le sens où il devra être plus ou moins raffiné, d'une part, et dans le sens où il offrira un plus ou moins grand intérêt énergétique d'autre part.
Donc, en premier lieu, il faudrait préciser de quel pétrole on parle. Si on parle, par exemple, des pétroles qui entrent dans la catégorie "pétrole conventionnel", c'est à dire le pétrole qu'on extrait d'une nappe située à moins de cinq cent mètres de profondeur, eh bien le maximum de production se serait situé vers 2005, d'après le consensus.
A l'inverse, si on parle de "tous liquides", c'est à dire, outre le pétrole conventionnel, l'ultra profond, les sables bitumineux, les charbons et gaz liquéfiés, les biodiesels, et les divers liquides résultant de l'exploitation gazeuse, eh bien le maximum de production a eu lieu ... le mois dernier ... pour l'instant.
Mais au-delà du fait que la notion de peak oil est un fourre-tout, il y a le fait qu'il s'agit d'une erreur conceptuelle. Car le maximum de production produite ... est un indicateur parmi d'autres. Et pas le plus pertinent.
Dans une société financiarisée comme la notre, l'indicateur le plus pertinent est le prix.
Alors, le calcul de ceux qui croient au peak oil, et qui pourrait à terme s'avérer relativement exact, est que quand la production baissera, si la demande reste au moins constante, le prix devrait monter fortement. C'est en vérité très théorique.
Le prix n'est pas fonction que de l'offre et de la demande, mais de bien d'autres choses, liées à la physique, pour une part (coût de production), et au commerce humain, d'autre part (éléments stratégiques et politiques).
Enfin, il faut garder à l'esprit que l'énergie étant au coeur du fonctionnement de notre civilisation, et le pétrole représentant environ les trois quarts de l'énergie primaire dépensée dans le monde, le prix du pétrole est une variable stratégique au regard du fonctionnement de l'économie mondiale, et en capacité à interférer profondément sur le bon fonctionnement de celle-ci. Sur cette dernière affirmation, on dispose du vécu des trois chocs pétroliers actuellement identifiés dans l'histoire, 1973, 1981, 2008.
Ayant analysé les différentes données disponibles à ce sujet, j'arrive à un prix "maximum" d'environ 60 dollars actuels permettant un fonctionnement harmonieux de l'économie mondiale.
A l'heure où je frappe ceci, j'ai le crude à 88,11 dollars le baril, et le brent à 97,77 dollars le baril, et donc bien au-dessus des 60 dollars estimés précédemment.
Il est clair que dans ces conditions, le prix contribue déjà à arbitrer la demande, en en décourageant une partie, rendant la notion de peak oil douteuse.
Sachant que selon moi, le prix du crude reflète essentiellement des difficultés d'accès (prix marginal de production), et le brent, en plus un problème de manque d'offre, on voit bien que la notion de peak-oil est inappropriée pour évaluer un risque sur le fonctionnement économique et social mondial, puisque les seules difficultés d'accès rendent son prix "trop cher pour le bon fonctionnement économique" selon moi, et que l'on risque donc fort, toujours selon moi, de se casser la gueule, avec alors une incidence forte sur la production de pétrole qui baissera ... en raison de la baisse de la demande.
je sais que c'est un peu plus difficile à comprendre que le peak oil, mais celui qui veut tenter de s'adapter aux temps à venir serait bienvenu selon moi à faire quelques efforts de compréhension.