Bonjour,
On peut procéder à un premier bilan relatif à l'année 2010 à partir des statistiques publiées par l'I.E.A.
Ces statistiques sont sujettes à caution, car toute communication institutionnelle est susceptible d'être instrumentée. Néanmoins, à défaut d'autre chose ...
La demande moyenne journalière en pétrole se serait élevée à 86,58 millions de barils en 2010, contre une production journalière de 86,40 millions de barils traduisant un léger déficit de production. Il n'est donc pas surprenant que des tensions soient apparues sur les prix.
La moyenne sur le second semestre 2010 fait apparaître une demande s'élevant à 87,23 millions de barils/jour, pour une production de 86,58 millions de barils/jour, soit un déficit non négligeable de plus de 500 000 barils/jour.
Comme le dernier trimestre (très susceptible d'ajustements) apparaît répondre à la demande, par une montée de production à 87,34 Mb/j, contre une consommation à 86,90 Mb/j, c'est donc le troisième trimestre sur lequel a porté l'essentiel de l'effort, c'est celui pendant lequel le prix est passé de 75 à 90 dollars le baril, l'ensemble étant cohérent.
Je ne doute pas que nous entendrons bientôt le laïus relatif à la spéculation, nous saurons quoi en penser.
Pour l'anecdote, le maximum de production aurait eu lieu en décembre, à 87,6 Mb/j, autant dire que ceux qui attendent le P.O. attendent toujours, les malheureux n'ont pas bien compris le problème, j'ai l'impression que lorsque le P.O. tous liquides aura lieu, il faudra avoir solidement arrimé son parachute au regard de la situation économique.
Quant au maximum de demande, il aurait atteint 88,21 Mb/j en septembre, supérieur au maximum de production, confirmant les difficultés de l'offre à répondre à la demande.
On peut procéder à un premier bilan relatif à l'année 2010 à partir des statistiques publiées par l'I.E.A.
Ces statistiques sont sujettes à caution, car toute communication institutionnelle est susceptible d'être instrumentée. Néanmoins, à défaut d'autre chose ...
La demande moyenne journalière en pétrole se serait élevée à 86,58 millions de barils en 2010, contre une production journalière de 86,40 millions de barils traduisant un léger déficit de production. Il n'est donc pas surprenant que des tensions soient apparues sur les prix.
La moyenne sur le second semestre 2010 fait apparaître une demande s'élevant à 87,23 millions de barils/jour, pour une production de 86,58 millions de barils/jour, soit un déficit non négligeable de plus de 500 000 barils/jour.
Comme le dernier trimestre (très susceptible d'ajustements) apparaît répondre à la demande, par une montée de production à 87,34 Mb/j, contre une consommation à 86,90 Mb/j, c'est donc le troisième trimestre sur lequel a porté l'essentiel de l'effort, c'est celui pendant lequel le prix est passé de 75 à 90 dollars le baril, l'ensemble étant cohérent.
Je ne doute pas que nous entendrons bientôt le laïus relatif à la spéculation, nous saurons quoi en penser.
Pour l'anecdote, le maximum de production aurait eu lieu en décembre, à 87,6 Mb/j, autant dire que ceux qui attendent le P.O. attendent toujours, les malheureux n'ont pas bien compris le problème, j'ai l'impression que lorsque le P.O. tous liquides aura lieu, il faudra avoir solidement arrimé son parachute au regard de la situation économique.
Quant au maximum de demande, il aurait atteint 88,21 Mb/j en septembre, supérieur au maximum de production, confirmant les difficultés de l'offre à répondre à la demande.