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dérive...de loppsi2

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1dérive...de loppsi2          Empty dérive...de loppsi2 Dim 23 Jan - 8:08

~~NéoBio~~



les SA françaises
dérive...de loppsi2          20070223_DNA020639-7da00

Les méfaits de la loi LOPPSI2 commencent à se faire sentir insidieusement…

Tout d’abord, un témoignage direct de scènes très inquiétantes dans
la rue d’une de ces Milices à l’œuvre ; confirmé ensuite par un camarade
qui se réfère au journal local qui fait une grande publicité de ce qui
s’appelle officiellement « Service Volontaire Citoyen ».

En effet, pour avoir été témoin, à la rue de la 1re
Armée, ce midi, au niveau de la station tram, de scènes étranges, et
d’abord sans aucunement porter des conclusions définitives, tout porte à
croire que voilà les premiers pas du nouveau SVC généralisé et
officialisé :

De la fenêtre d’un immeuble donnant sur la rue, je vois cinq
personnes, en civil, apparemment une femme et quatre hommes, sans aucun
signe distinctif. Ils sont autour de deux SDF, et rigolent avec eux,
leur parlent. Mon attention ne se serait pas attardée davantage si un
car de la police nationale, en patrouille, comme il y en a tant dans ce
secteur, ne s’était pas arrêté à leur niveau.

Première chose étrange : les cinq individus vont gaiement vers le car
de police, font des signes de la main. Un flic en uniforme sort, la
femme lui fait la bise, les autres ont l’air très excité, presque
gamins, à tous parler en même temps. Finalement, le car s’en va assez
rapidement continuer sa ronde. Comme de vieux amis de longue date, les
cinq individus leur font des signes d’au-revoir, de manière très
démonstrative. Puis ils saluent les SDF qui ont l’air de ne pas
comprendre. Je remarque d’ailleurs que d’autres passants, dans la rue à
ce moment-là, ont également l’air surpris.

C’est alors que se produit le plus étrange : les cinq individus
remontent la rue et au premier croisement, alors qu’une voiture se gare
sur un trottoir, ils se précipitent et d’après les signes de main, lui
font apparemment comprendre qu’il n’a pas le droit de se garer là. Comme
le type en voiture a l’air de s’en foutre, tout à coup, ils lui disent
quelque chose et le type en voiture donne ses papiers d’identité, son
permis de conduire, et sa carte grise. Pendant 5 à 10 minutes (ce qui
est très long), ils contrôlent ses papiers.

Première question : À supposer que ce soit des flics, des civils peuvent-ils contrôler des papiers selon leur bon gré ?

Deuxième question : Si ce sont des flics, et en civil, ce ne peut être ni des BACeux ni autre, donc qui sont-ils ?

Première conclusion : En considération de cela, et de plus sans aucun
signe distinctif, ce ne sont sûrement tout bonnement PAS des flics. Pas
officiels en tout cas.

Par ailleurs, ils ne font pas sérieux, ils sont à quatre en cercle à
décrypter le permis de conduire, puis deux regardent l’intérieur de la
voiture par la fenêtre, un autre vérifie les pneus, un autre va jeter un
coup d’œil rapide au niveau du coffre. Et là, de plus en plus étrange,
un des individus parle à un petit micro au niveau de son col. Les SDF
plus loin, sur la même rue, ont l’air de débattre vivement de ce groupe
et les montrent du doigt en causant vivement.

Après de longues minutes, et un nouveau speech au micro, ils rendent les papiers au conducteur qui s’en va fissa.

Là, nouvelle scène étrange, ils rigolent en cercle, ont l’air de beaucoup s’amuser.

Il est dommage que je n’ai pas d’appareil photo car j’en aurais bien
pris de ces scènes très curieuses. Puis ils remontent la rue et tournent
en se dirigeant vers le centre-ville.

Car me revient aussitôt une des nouvelles mesures promises par la loi
LOPPSI2, à savoir le « Service Volontaire Citoyen », sorte de Milices
Citoyennes-Républicaines à la nature et au rôle flous. Voici d’ailleurs
ce qu’on en sait :

RÉSERVE CIVILE DE LA POLICE ET SERVICE VOLONTAIRE CITOYEN

La réserve civile est constituée de retraités de la police nationale
et de volontaires. Les retraités peuvent accomplir des missions de
soutien aux forces de sécurité et des missions de solidarité et les
volontaires des « missions élémentaires d’exécution » ou des « missions de spécialiste correspondant à leur qualification professionnelle ». Le service volontaire citoyen concerne des missions « de solidarité, de médiation sociale et d’éducation à la loi ».

Or, il semble que le journal local DNA (Dernières Nouvelles
d’Alsace), de bonne droite par ailleurs, fait depuis longtemps la
publicité pour ce genre de dispositif. En effet, cet article datant de
février 2007. Voici notamment les critères de recrutement, tels que les
exposait les DNA :

Devenir volontaire citoyen

Il suffit de se rendre au commissariat de police le plus proche pour y retirer un dossier de candidature.

Une enquête administrative de moralité sera alors diligentée, le
préfet ainsi que les instances de police du département examineront le
dossier .


Si le candidat est retenu, il sera appelé à remplir ultérieurement
un engagement à servir dans le SVC. Cet engagement a une durée d’un an
et peut être renouvelé, mais il est possible de se désengager par lettre
recommandée ou d’être radié .


En aucun cas il ne sera demandé au candidat de passer une visite médicale .

La durée des missions est variable (avec néanmoins un minimum de
deux heures par mois) et l’affectation se fait en fonction de la
disponibilité de chacun .


La seule condition est d’avoir au moins dix-sept ans (il n’y a pas
d’âge limite) et d’être citoyen de l’Union Européenne ou de l’espace
économique européen (donc la Suisse).


Voici qui est explicite, si l’on n’avait pas encore compris : ce sont
bien là un dispositif de Milice, de délation, de surveillance, sorte de
gangs policiers, dont on ne sait ni les droits officiels, leurs
équipements (apparemment, déjà un micro), voire leurs armements (moins
probable, mais qui sait), leur autorité officielle (sont-ils des
« représentants d’État » officiels et, en tant que tels, disposent des
mêmes pouvoirs d’intimidation et de répression que toute police déjà
existante).

Ces Milices d’État ne sont sûrement que les prémisses de prochaines
milices davantage nationalistes, car qu’est-ce qui interdit à l’État de
créer des milices qui soutiennent des rafles de sans-papiers, par
exemple, de squats, etc.

En outre, il semble que la loi LOPPSI 2 ne fait que GÉNÉRALISER et
OFFICIALISER sur tout le territoire ce dispositif, déjà existant dans
plusieurs secteurs, comme l’atteste ce blog de recrutement de la
police :

En situation de mouvement social, de manifestations syndicales ou
sauvages, d’émeutes en banlieues, d’occupations et de blocages, quelles
seront les conséquences de l’élargissement et du durcissement de ce
nouveau dispositif d’État ?

[Source : quebec.indymedia.org]

D’après des camarades, de nouveaux articles du même genre ont été
publiés récemment, que ce soit aux DNA ou au journal 20 Minutes local.

Ainsi cet article datant du 7 novembre 2010, trouvé dans L’Alsace :

Quand ton voisin devient ton flic

Sécurité : Le Haut-Rhin expérimente la surveillance par les voisins

Plusieurs communes servent de banc d’essai au dispositif « participation citoyenne ». Mais, à Soultz, la première tentative a tourné court.

Soultz est la première des communes haut-rhinoises à avoir signé,
avec la sous-préfecture et la gendarmerie, une convention pour la mise
en place du dispositif « participation citoyenne ». Objectif :
développer des réseaux de citoyens, en liaison avec la gendarmerie et la
mairie, afin d’éliminer tout ce qui peut nuire à la tranquillité des
riverains : cambrioleurs, vandales, chauffards, etc. Le tout, sur le
modèle anglo-saxon (voir ci-dessous et ci-contre).

Soultz était également la première commune à organiser, vendredi
soir, une réunion publique avec les habitants du premier quartier
retenu. Du coup, la soirée, à la Halle aux blés, avait valeur de
lancement de l’opération.

La réunion est annulée, faute de participants

Mais, à 19h45, trois quarts d’heure après l’heure H, sur les 66
familles du Nouveau Monde, l’un des plus récents quartiers
pavillonnaires de la commune, seul un couple avait fait le déplacement !
Malgré les courriers adressés à tous les habitants.

Du coup, on pouvait se dire qu’il aurait été plus avisé de
circonscrire l’expérience au centre-ville où, une semaine avant, deux
vitrines et une demi-douzaine de véhicules venaient d’être vandalisés :
là, les habitants seraient peut-être venus (à noter que le coupable a
été arrêté depuis)…

Ou encore, que les riverains du Nouveau Monde se sentent peut-être
suffisamment rassurés par la présence, à Soultz, de deux brigades de
gendarmerie, du siège des brigades vertes, d’une police municipale
(armée) et de la vidéo-surveillance — même si une partie de ces
dispositifs n’ont pas vocation à se déployer localement — pour ne pas
être tentés d’apporter leur contribution à « la démultiplication de l’action de la gendarmerie ».

Les élus, le maire Thomas Birgaentzlé en tête, et le sous-préfet de
Guebwiller Arthur Soêne, ont en tout cas pris acte de la désaffection du
public. Les gendarmes ont remballé projecteur et exposés. Et les trois
parties ont convenu d’annuler. Mais pas sans que le sous-préfet n’ait
rappelé qu’une telle innovation est « majeure, pour la protection de l’environnement du citoyen, de ses biens et de son entourage ». Et aussi cette évidence : « Sans la participation des citoyens, tous nos efforts ne sont rien. »

Vu les circonstances, Gérald et Augusta Mielle, seuls représentants
de leur quartier, ont été les « héros » involontaires de la soirée,
chaleureusement félicités « pour (leur) civisme » par le
sous-préfet. Ce dernier n’a d’ailleurs pas manqué de les solliciter pour
un rôle de référents. M. Mielle a décliné, invoquant des obligations
professionnelles : « C’est une mission, a-t-il fait valoir, et il faut être en capacité de la mener ». En aparté, il confie que « des voisins retraités seraient mieux à même de le faire ». D’autant que « certains sont déjà impliqués dans la vie associative ».

En tout cas, le sous-préfet estime n’avoir « pas encore perdu la manche », tandis que le maire envisage de « passer de maison en maison pour comprendre pourquoi les gens ne sont pas venus ».

Signaler les présences suspectes

Avant le Haut-Rhin, le dispositif « participation citoyenne » a
déjà été expérimenté dans les Alpes-Maritimes, le Loir-et-Cher, le
Nord, la Drôme, l’Hérault et l’Allier. Visant à mobiliser la vigilance
des habitants sur leur propre sécurité, il consiste essentiellement à
signaler « présences suspectes ou agissements douteux de personnes étrangères aux lieux », afin de « mettre en place des contrôles orientés ou des services de surveillance générale ». Le tout en liaison avec la gendarmerie, la police municipale et la mairie et en faisant du « référent de quartier désigné par ses pairs, le maire et les forces de sécurité », une pièce maîtresse du dispositif.

L’exemple soultzien démontre à l’envi qu’il faudra d’abord vérifier
que l’idée correspond bien à un besoin et que les quartiers retenus sont
bien ceux dont parle le texte de référence : « Particulièrement visés par les délits d’appropriation (vols, cambriolages). »

La proximité de la RN 83

À Soultz, en marge de la réunion avortée, un officier a surtout
évoqué des potentialités, plus que des faits ou des chiffres : la
proximité de la RN 83 (à partir du carrefour du… Nouveau Monde), propice
à la fuite rapide des malfaiteurs, et l’attrait d’un lotissement aux
maisons neuves, évocatrices de butins intéressants.

Resteront ensuite toutes les questions de nature à nourrir un débat
plus politique, qu’elles aient trait au respect de la liberté
individuelle et de la vie privée, éventuellement écornées par une
surveillance de proximité érigée en système, ou à la couverture légale
des membres du réseau, voire au bon sens, qui enseigne que l’esprit
civique et d’entraide n’a pas attendu ce dispositif pour animer certains
esprits.

Cinq communes impliquées

En plus de Soultz, quatre autres communes sont pressenties pour expérimenter le dispositif.

Ribeauvillé. Le député-maire Jean-Louis Christ nous a fait valoir que, dans sa ville, « on ne va pas stigmatiser un quartier : ce serait une grave erreur ». C’est donc « l’ensemble du centre-ville »
qui, selon lui, devrait faire l’objet de l’expérience. Fin de semaine,
un adjoint au maire était chargé de mettre l’opération sur pied avec la
gendarmerie.

Lutterbach. Le directeur général des services municipaux Francis Wira indique que le maire a proposé La Petite Venise. « Parce
qu’il est bien identifié géographiquement et qu’il était prévu qu’on y
rencontre de toute façon les habitants pour parler de circulation et de
sécurité plus largement »
. Pour autant, précise M. Wira, « ce quartier, déjà relativement ancien et principalement pavillonnaire, ne présente pas de difficultés particulières ». En plus, ajoute-t-il, « c’est le quartier du maire et on pensait qu’il serait plus facile d’y travailler ». À Lutterbach, la réunion publique avec les habitants a lieu mardi soir.

Cernay. Le premier adjoint Jean-Paul Omeyer a rendez-vous demain avec le capitaine de gendarmerie : « Chez
nous, ce serait autour de la rue de l’Argonne, prévoit l’élu, qui
précise toutefois : Ce n’est pas un quartier obligatoirement difficile,
même s’il y a eu quelques cambriolages pendant les vacances »
. « Il
s’agit surtout, pense avoir compris M. Omeyer, de mener l’expérience
dans des quartiers où on est sûr d’avoir un pilote qui tienne la
route. » « De plus, estime-t-il, cela compléterait le système de
vidéo-surveillance en train d’être mis en place. »
Mais, prévient M.Omeyer : « Je ne veux pas qu’on mette en place des milices. C’est bien, à condition qu’on maîtrise. »

Altkirch. Pour l’instant, rien de fait, indique-t-on à la mairie.

Un trait d’union police-nation

Les futurs volontaires citoyens se reconnaîtront à leur blouson
coupe-vent bleu marine orné d’un insigne rappelant leur engagement.

Renforcer l’action préventive, rapprocher les citoyens et leur
police, favoriser l’intégration : c’est l’essentiel des missions qui
seront confiées aux futurs « Citoyens volontaires ».

Cette formule de bénévolat civique est développée pour l’instant dans
26 départements dits « sensibles », dont le Haut-Rhin. Le service
volontaire citoyen a été présenté hier matin à la préfecture par Michel
Guillot, préfet du Haut-Rhin et Jean-Christophe Bertrand, directeur
départemental de la sécurité publique, qui était entouré de ses chefs de
circonscriptions.

« Les “Volontaires citoyens” ne sont ni des policiers, ni des
travailleurs sociaux, ni des psychologues, ni des médiateurs au sens où
on l’entend légalement. Ce sont des hommes et des femmes de tous âges
(17 ans au moins), prêts à consacrer quelques heures de leur emploi du
temps à assurer et renforcer les liens entre la population et sa police.
Une sorte de “modem intelligent” dans le cadre de missions comme
l’accueil et le contact avec la population dans les commissariats,
l’explication aux citoyens des principes de respect de la loi lors de la
participation à des actions de sensibilisation, ainsi que la médiation
et la prévention (notamment dans les quartiers sensibles) »
, ont expliqué les intervenants de la police nationale.

Des missions qui seront confiés à ces bénévoles après plusieurs
séances de formation portant notamment sur le cadre institutionnel,
partenarial et juridique de l’action policière. De même, avant chaque
mission spécifique, une information opérationnelle sera dispensée sur
les objectifs attendus et sur les méthodes.

« Oser le civisme » : une formule originale qui devrait
permettre aux citoyens de mieux connaître ceux qui ont quotidiennement
en charge leur sécurité.

[Sources : le Jura libertaire ; DNA ; l’Alsace ; Indymedia-Québec]

https://www.facebook.com/event.php?eid=170336386336561&num_ev

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