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Bonjour,
Il résulte de mon bilan (encore provisoire) 2010, réalisé à partir des statistiques de l'EIA, que le marché était en déficit d'approvisionnement à hauteur d'environ 400 000 b/j depuis une grosse année.
Il y aurait beaucoup à dire à ce sujet, car ce déficit semble constant alors que la demande évolue, ce qui prouve que l'offre s'adapte, semble résulter d'une stratégie. Mais passons, voilà un test plus sérieux.
En Libye, actuellement, et pour une durée inconnue compte tenu de la situation politique, toute les exportations, d'environ 1,5 millions de b/j pour le pétrole, ont cessé, (pipelines abîmés, ports bloqués).
Evaluons ce test.
Le monde consomme actuellement environ 90 millions de b/j.
Avec un déficit d'environ 400 000 b/j, on obtenait un défaut d'environ 145 millions de b/j à l'année, soit une journée et demie de fonctionnement à puiser dans les stocks.
Les seuls stocks publiés sont ceux de fonctionnement commerciaux aux Etats Unis (qui disposent également de stocks stratégiques, civils, de secours en cas de crise, et militaires, bien sûr).
Les stocks de fonctionnement commerciaux aux Etats Unis doivent cependant être parmi les plus importants aux monde. (Compte tenu du besoin de cette nation). Or ce stock est actuellement aux alentours de 340 millions de barils, en partant du principe que les stocks commerciaux mondiaux sont d'environ 3 fois ce volume, on obtient environ 1 milliard de stocks commerciaux mondiaux dans lesquels puiser sans trop de casse.
On voit donc que le déficit annuel 2010 estimé représenterait environ 1 septième de ce montant, pas de quoi paniquer.
Mais la nouvelle donne liée à la Libye monte le déficit théorique journalier à environ 2 millions de b/j. Soit 5 fois plus.
A ce niveau, une année suffirait à assécher l'essentiel des stocks commerciaux disponibles.
Il est à cette heure peu probable que les exportations libyennes cessent très longtemps, même si la production est en train de s'arrêter, par faute de pouvoir être écoulée et pour des raisons de sécurité.
Il sera néanmoins intéressant de voir l'impact sur le prix du baril, sur cette période, et les conséquences économiques qui en découleront.
ce soir, le brent est à 110 dollars le baril, et le crude près de 100 dollars.
Il résulte de mon bilan (encore provisoire) 2010, réalisé à partir des statistiques de l'EIA, que le marché était en déficit d'approvisionnement à hauteur d'environ 400 000 b/j depuis une grosse année.
Il y aurait beaucoup à dire à ce sujet, car ce déficit semble constant alors que la demande évolue, ce qui prouve que l'offre s'adapte, semble résulter d'une stratégie. Mais passons, voilà un test plus sérieux.
En Libye, actuellement, et pour une durée inconnue compte tenu de la situation politique, toute les exportations, d'environ 1,5 millions de b/j pour le pétrole, ont cessé, (pipelines abîmés, ports bloqués).
Evaluons ce test.
Le monde consomme actuellement environ 90 millions de b/j.
Avec un déficit d'environ 400 000 b/j, on obtenait un défaut d'environ 145 millions de b/j à l'année, soit une journée et demie de fonctionnement à puiser dans les stocks.
Les seuls stocks publiés sont ceux de fonctionnement commerciaux aux Etats Unis (qui disposent également de stocks stratégiques, civils, de secours en cas de crise, et militaires, bien sûr).
Les stocks de fonctionnement commerciaux aux Etats Unis doivent cependant être parmi les plus importants aux monde. (Compte tenu du besoin de cette nation). Or ce stock est actuellement aux alentours de 340 millions de barils, en partant du principe que les stocks commerciaux mondiaux sont d'environ 3 fois ce volume, on obtient environ 1 milliard de stocks commerciaux mondiaux dans lesquels puiser sans trop de casse.
On voit donc que le déficit annuel 2010 estimé représenterait environ 1 septième de ce montant, pas de quoi paniquer.
Mais la nouvelle donne liée à la Libye monte le déficit théorique journalier à environ 2 millions de b/j. Soit 5 fois plus.
A ce niveau, une année suffirait à assécher l'essentiel des stocks commerciaux disponibles.
Il est à cette heure peu probable que les exportations libyennes cessent très longtemps, même si la production est en train de s'arrêter, par faute de pouvoir être écoulée et pour des raisons de sécurité.
Il sera néanmoins intéressant de voir l'impact sur le prix du baril, sur cette période, et les conséquences économiques qui en découleront.
ce soir, le brent est à 110 dollars le baril, et le crude près de 100 dollars.
